Le secteur relatif au bien-être, fitness et sport est une opportunité d’affaire de nos jours. Le présent article abordera tout ce qu’il faut savoir pour se lancer dans cette industrie. En effet, l’ouverture de salle de sport demande un grand investissement. Aussi, il est crucial de connaître tous les arcanes de ce business.
Effectuer l’étude de marché et élaborer un business plan
Bien que l’industrie de la salle de sport soit en grand essor, il est toujours important de faire une étude de marché. Cette étape permet de déterminer la potentialité de l’ouverture d’une salle de sport dans le lieu d’implantation. Par ailleurs, il est toujours recommandé de choisir un emplacement intéressant.
Pour ce faire, cette étape correspond à l’analyse des forces, des faiblesses, des opportunités ainsi que des éventuelles menaces liées à la nouvelle entreprise. En effet, entreprendre c’est prévoir. Entreprendre c’est également anticiper. Ainsi, considérer la concurrence dans le processus est judicieux, pour pouvoir apporter la différence.
Dans l’étape de l’étude de marché, il est possible de procéder à des prospections concernant les besoins des clients. Ce sont notamment les besoins relatifs aux services attendus par les clients, les types de matériels correspondants ainsi que le genre de coaching nécessaire, et le prix des offres. Dans ce même esprit, il est possible d’effectuer le profilage de la clientèle, c’est-à-dire âge, habitudes ou autres points pertinents.
Lorsque l’entrepreneur procède à l’étude de marché, il est important de connaître le cadre juridique qui régit l’activité. En principe, l’ouverture d’une salle de sport ne nécessite aucun diplôme en particulier. Par contre, la fonction de coach sportif requiert la possession de diplôme. En tant qu’accompagnateur et entraîneur, le coach doit impérativement détenir l’un des diplômes d’État suivants : licence STAPS, le diplôme d’études universitaires scientifiques et techniques (DEUST) ou le brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (BPJEPS).
Après cette étude, on élabore le business plan. C’est un document qui relate tous les budgets alloués au projet. Il démontre également la pérennité du projet, il permet d’obtenir du crédit auprès des établissements bancaires ou faire autre type de demande de financement.
Les préparations logistiques importantes
Avant de procéder aux formalités administratives, ou en parallèle avec ces formalités, il est nécessaire de procéder à quelques préparations logistiques. Cela est principalement relatif à l’achat de matériels. En effet, l’achat de matériel est le plus grand investissement dans l’ouverture d’une salle de sport. Ces équipements doivent être adaptés à la demande de la clientèle. Ainsi, il faut penser à l’aménagement de la salle pour qu’elle puisse accueillir un bon nombre de personnes. L’aménagement de la salle correspond également au respect des mesures d’hygiène. Une salle de sport doit avoir deux douches minimum, deux vestiaires minimum, les toilettes, un point d’eau pour se désaltérer. Elle doit être également équipée d’une trousse de premier secours.
Il convient de préciser que le propriétaire de la salle de sport doit souscrire à une assurance de responsabilité civile professionnelle. Cette assurance couvrira non seulement le personnel de la salle, mais également les clients. La loi exige que l’assurance soit au vu et au su du public. Par conséquent, il est judicieux de l’afficher dans la salle.
Autre aspect à considérer lorsque l’on ouvre une salle de sport : le plan de communication. Informer le public de l’existence de la salle est recommandé pour attirer le plus grand nombre de clients. Il existe plusieurs moyens de faire la publicité, en utilisant les réseaux sociaux, la presse, les médias et les bouches à oreilles.
Enfin, la prospection des ressources humaines est importante dans la préparation logistique. Un grand nombre de ressources humaines est affecté dans l’exploitation d’une salle de sport. Au moins, il faut penser à recruter une personne chargée de l’accueil, un coach (cela peut être plus si besoin ait), un responsable logistique.
Choisir le statut de la salle de sport
Avant de procéder aux étapes administratives, il convient de choisir la forme sociétale à adopter. Cette étape est importante dans la mesure où le statut juridique a un impact dans le fonctionnement, sur le régime fiscal et social d’une entreprise.
Pour ouvrir une salle de sport, la loi propose plusieurs statuts juridiques : de l’entreprise individuelle, du régime de microentreprise, SARL, EURL, SAS ou SASU. Il faut juste choisir le statut adapté au projet. Ainsi, il convient de se renseigner sur les régimes juridiques et fiscaux de ces formes sociétales. Pour éviter toute erreur, il est toujours recommandé de faire appel à un professionnel (juriste, expert-comptable ou avocat).
Il convient de préciser qu’à part les impôts issus de son régime fiscal, la salle de sport doit payer les contributions foncières des entreprises annuellement.
Ouvrir une salle de sport : les formalités relatives à l’inscription au registre du commerce et des sociétés
Pour être opérationnelle, la salle de sport doit s’inscrire au RCS, donc procéder à son immatriculation. Cette étape lui permet d’exister juridiquement, parce que l’immatriculation confère la personnalité morale à une entreprise.
Ci-après, brièvement, les étapes à suivre :
- La rédaction du statut est la première étape. En tant que société, la salle de sport doit avoir un statut. Ce document régit le fonctionnement de la société, notamment les relations de la société avec les tiers. Ainsi, elle doit être rédigée de façon minutieuse. Sur la forme, le statut doit contenir des informations obligatoires.
- Publication d’un avis de constitution dans un journal d’annonce légale. C’est une mesure de publicité permettant d’informer le public.
- Procéder à la demande d’immatriculation. Le dossier de demande d’immatriculation doit être déposé au CFE du ressort du siège social. Certaines pièces doivent être fournies, notamment : le formulaire M0 signé et daté, un exemplaire du statut de la société, l’attestation de l’avis de parution dans un journal d’annonce légale, éventuellement une pièce d’identité du gérant.
- Il appartient au CFE de transmettre le dossier au greffe du tribunal. Si le dossier est complet, le greffe délivrera un extrait Kbis.