Options pour l'entrepreneuriat : entreprise Individuelle ou sociétale
Les individus souhaitant initier une activité autonome, principale ou secondaire, peuvent choisir entre une entreprise individuelle ou une structure sociétale. En optant pour une entité sociétale, comme une société, l'entrepreneur bénéficie d'une séparation entre son patrimoine personnel et celui de l'entité légale constituée. Deux formes de société, la SARL et la SAS, se distinguent par leur flexibilité et facilité d'adaptation, rendant ces choix populaires parmi les fondateurs d'entreprise.
Bien que la SARL et la SAS partagent certaines caractéristiques, elles présentent des différences notables dans leur mode de fonctionnement, nécessitant une réflexion approfondie de la part de l'entrepreneur pour choisir la plus adaptée. Cet article propose une analyse comparative de ces deux types de sociétés, mettant en lumière leurs similitudes et divergences pour guider votre décision.
Points de convergence entre SARL et SAS
Les SARL et les SAS, en tant que sociétés commerciales, assurent une distinction claire entre le patrimoine privé et professionnel du fondateur. Dans ces structures, la responsabilité des partenaires est limitée à leur contribution financière.
Ces formes permettent des associations avec d'autres sociétés, offrant une souplesse accrue et des avantages en termes de structuration juridique et fiscale. Elles facilitent également des opérations financières inter-entreprises, avantageuses pour les associés personnes morales.
La mise en place d'une SARL ou d'une SAS requiert des démarches similaires, incluant la formulation de statuts, la constitution du capital social, et l'immatriculation légale.
Un trait distinctif de ces structures est leur aptitude à fonctionner avec un seul partenaire, évoluant en EURL ou SASU, évitant ainsi la dissolution en cas de retrait d'associés.
Différences fondamentales entre SARL et SAS
La SAS se caractérise par sa nature de société de capitaux, basée sur des actions, tandis que la SARL est une société hybride utilisant des parts sociales. Cette distinction influence grandement la gestion et la transmission des parts ou actions.
En SAS, les actions offrent une plus grande souplesse que les parts sociales en SARL. Par exemple, la SAS permet l'attribution d'actions préférentielles accordant des droits spéciaux, une option non disponible en SARL.
Le processus de transfert de parts en SARL implique un accord formel des autres partenaires, alors que la cession d'actions en SAS est habituellement plus directe et moins réglementée. Le rôle du conjoint varie entre les deux structures : en SARL, le conjoint peut jouer un rôle collaboratif non rémunéré avec une couverture sociale, tandis qu'en SAS, il doit être un partenaire à part entière.
Enfin, le statut du dirigeant est différent : en SARL, il est soumis au régime des travailleurs non salariés, avec des charges sociales moindres, alors qu'en SAS, le président jouit du statut d'assimilé salarié, bénéficiant d'une couverture sociale plus complète mais avec des charges plus élevées.